21 mai 2020 : le nouveau van a été livré pendant le déconfinement, nous sommes autorisés à nous déplacer dans un rayon de 100km, nous avons deux jours de beaux temps devant nous et Accous est à 86km par la voie des oiseaux, let’s go, la vallée d’Aspe nous attend!

Cette vallée est loin de nous être inconnue mais elle est si belle que nous aimons y retourner. Elle nous a déjà valu deux week-end mémorables en van l’année dernière,

je vous raconte rapidement

Le “week-end catastrophe”

Vendredi soir, une fois installés, les cales posées, oh, tiens, il y a de l’eau qui sort du marchepied… Qu’à cela ne tienne, nous éteignons la pompe, nous nous désinstallons pour aller acheter un pack d’eau, nous nous réinstallons, bien décidés à profiter malgré tout, demain c’est rando et ça, c’est sacré.

Samedi matin, nous sommes prêts, sac sur le dos et chaussures de marche aux pieds, nous fermons les portes et, oh, tiens, le coffre refuse sa fermeture, et oh, tiens, c’est quoi ce petit bitognio dans l’herbe, ne serait-ce pas la pièce manquante???

Ledit bitognio en poche, nous voilà parti direction Oloron et son garage Renault (oui, nous y croyions encore), nous y arrivons un peu avant midi pour une fermeture à 12h30 : est-il utile de dire que la rencontre avec le technicien, à 1/2h de son week-end, n’a guère été positive pour nous?

Point de rando ce week-end là donc, retour à la case maison, on a beau être positifs, il faut savoir s’arrêter!

Le week-end “voisins lourdingues”

Nous nous étions trouvé une petit coin tranquille, pas très loin de la zone d’atterrissage de parapente d’Accous mais un peu loin de tous les autres vans tout de même. Un belle petite place pour notre petit van, on s’installe, tranquilles et sereins… Et avant l’heure de !’apéro nous nous sommes retrouvés entourés par trois énormes campings-car!!! Deux qui étaient venus ensembles et qui donc on tout fait ensemble, jusqu’à diner à 50cm de nous avec une radio nulle et forte en fond jusqu’à presque 23h, j’ai fini par craquer et par aller leur demander de baisser, ils étaient désolés, ne s’étaient pas rendus compte, c’est vrai que garés comme ils l’avaient fait (à savoir à 50cm de nous), ils ne pouvaient pas s’apercevoir que de leur fenêtre en tendant le bras, ils pouvaient toucher la nôtre… L’autre camping car, un mastodonte, s’était mis à notre droite, bien collé également (je crois que c’est le propre des campings-caristes ça, vouloir un peu d’aventure en achetant une maison sur roue et ne pas supporter d’être seuls). Cerise sur le gâteau, un méga autocollant de sirène sur tout l’arrière de son véhicule, pas très à notre goût mais ça nous a bien fait rire!

Voilà, là c’était notre troisième week-end, week-end test de nouveau van. Pour éviter les voisins nous sommes partis plus haut nous poser au bord d’un petit chemin-piste qui mène à une estive, vue superbe et tranquillité garantie, le paradis! (oui, bon, un petit hic, pas la moindre trace d’ombre, le soleil a bien tapé tout l’après-midi, heureusement qu’en montagne cela se rafraichit le soir)

Nous partons pour le tour du vallon et de ses villages (accous-bedous-Lées-Athas-Accous), une petite mise en jambe de 13km en terrain presque plat avec une vue magnifique le tout avec une météo extraordinaire!

De notre spot au dessus d’Accous descente champêtre jusqu’au prochain village

Puis retour dans notre coin tout bien au chaud au soleil, on sort les fauteuils et la bière (et oui!) à l’ombre du van, on mange avec les mouches,on se couche tôt et on savoure le silence

Le lendemain, toujours de notre spot, nous montons vers le Franchou, ce n’est pas très long mais costaud en montée, il fait à nouveau bien chaud et l’ombre se faire rare, on en bave un peu je dois dire, c’est la reprise de la saison et nous sortons, comme tout le monde, de deux mois de confinement. Pourtant j’ai fait du sport pendant ces deux mois, mais si faire toutoutyoutou devant son écran permet de rester en forme et de garder quelques muscles en état, cela n’a rien à voir avec toute cette montée… je me rassure en constatant le lendemain que le plus douloureux pour moi ce sont les chevilles, ça va, les muscles n’ont pas totalement disparus…

Allez, la pluie menace pour la fin de la journée, nous descendons sur Oloron que nous prenons le temps de visiter. J’image qu’Oloron a été une très jolie petite ville et pourrait certainement le redevenir avec un petit effort de nettoyage et de rénovation des façades, mais là je découvre une ville triste et sale, beaucoup de vitrines fermées. Seul le petit quartier qui monte à la cathédrale tire son épingle du jeu. A revoir peut-être en pleine saison (et hors Covid) s’il y a plus d’animation.

Fin des trois jours, nous repartons dans nos pénates. Si la vallée d’Aspe vous intéresse, vous trouverez beaucoup d’informations ici :https://www.pyrenees-bearnaises.com/explorer/nature/ et là pour les randos https://www.visorando.com/randonnee-vallee-d-aspe.html

See you!